Sono nata in Sardegna e in questa bellissima e suggestiva terra ho trascorso la mia infanzia e parte della mia giovinezza. La mia è una famiglia da sempre amante delle arti, mio nonno era un pittore e uno scultore, e si occupava anche del restauro di mobili e di antiche statue lignee per conto della chiesa. Il mio percorso artistico è quindi cominciato presto, influenzato dall’ambiente familiare e dai luoghi in cui ho vissuto. Mi sono laureata nel 2005, studiando pittura, all’Accademia Delle Belle Arti di Firenze e, successivamente, mi sono specializzata in restauro dei beni storico artistici, sempre a Firenze, frequentando un Master a Palazzo Spinelli. Nel 2005 ho lavorato, in collaborazione con la Soprintendenza Archeologica di Cagliari, al restauro dei reperti archeologici nuragici, provenienti dal sito UNESCO “Su Nuraxi” e “Su Nurax’e Crexia”. Mi sono poi dedicata, per cinque anni, al restauro pittorico di opere su tela e tavola, lavorando come restauratrice in uno storico laboratorio in via Margutta, a Roma. Questo lavoro, mi ha fortemente sensibilizzata nel concepire l’opera d’arte pittorica e la materia di cui è costituita, fisica e metafisica, come veicolo di informazioni proprie. Attualmente insegno tecniche pittoriche al Liceo Artistico “Porta Romana” a Firenze. La mia pittura ha origine dal profondo legame con la tradizione mitologica greco-romana, e dalle millenarie tradizioni sarde, spesso di origini pagane, di cui, ancora oggi, si conservano alcuni aspetti rituali. Questi aspetti hanno influenzato profondamente il mio modo di pensare e di agire. Raccontano di un mondo poetico, non ancora desacralizzato, in cui vita e morte, visibile e invisibile, non erano distinte come ai giorni nostri, ma anzi, erano accolte come facenti parte entrambe dell’esistenza. Per esempio, nel mito, non esisteva un destino migliore o peggiore, ma ciascuno era chiamato a compiere il proprio al di là del bene e del male. Il ciclo pittorico “Le Metamorfosi” nasce dal desiderio di offrire, di donare, all’essere vivente rappresentato, una nuova esistenza attraverso una trasmutazione, con chiaro riferimento alle Metamorfosi di Ovidio, in cui degli esseri viventi vengono trasformati in piante, animali, o in fiori meravigliosi, e questa magica trasformazione indica una nuova possibilità e un nuovo destino che si compie. Ho scelto i miei soggetti in base alle emozioni che ho provato ascoltando il racconto della loro vita e immaginandola, come narrata in un mito. L’atto pittorico, nelle mie opere, simboleggia il rituale magico che celebra questa nuova rinascita. Un rituale sacro che accompagna la metamorfosi dell’essere vivente, proteggendolo con cura. Il vuoto pittorico, nello sfondo dell’opera, simboleggia il mondo invisibile, sotterraneo e profondo. La vacuità, non è il nulla, ma è ciò che può essere percepito solo attraverso uno sguardo interiore. L’anima richiama incessantemente l’essere vivente alla sua volontà, non può essere ignorata, e nel dipinto è rappresentata dall’affiorare di mani magiche o simboli sacri, spiriti, che creano un ponte, un contatto tra i due mondi e indicano la via con cui poter compiere il proprio destino. I protagonisti da me rappresentati, hanno scelto coraggiosamente di seguire la loro voce interiore, anche a costo della propria vita, ed è stata proprio questa scelta a renderli liberi in una società di sistema, colma di moralismo e di pregiudizio.

Sur moi

 Je suis née en Sardaigne et j’ai passé mon enfance et une partie de mon adolescence dans cette terre magnifique et subjective.  Ma famille a toujours été passionnée par les arts. Mon grand-père était peintre et sculpteur et il s’occupait de la restauration des meubles et des statues en bois antiques pour l’Eglise. De ce fait, mon parcours artistique a commencé très tôt, influencé par ma famille et par les lieux dans lesquels j’ai vécu. En 2005, je me suis diplômée de l’académie des Beaux-Arts de Florence. Puis, je me suis spécialisée dans la restauration des biens historiques artistiques toujours à Florence avec un Master au Palazzo Spinelli. En 2005 j’ai travaillé, en collaboration avec la Soprintendenza Archeologica de Cagliari, à la restauration des ruines archéologiques nuraghes qui provenaient du site UNESCO « Su Nuraxi » et « Su Nurax’e Crexia ». Ensuite, pendant cinq ans, je me suis concentrée sur la restauration de peintures, d’œuvres sur toiles et sur papiers en travaillant comme restauratrice dans un laboratoire historique, Rue Margutta à Rome. Ce travail m’a fortement sensibilisée à percevoir l’œuvre d’art pictural (ainsi que ce comment elle est constituée) et sa constitution physique et métaphysique, comme étant des œuvres à part entière. Aujourd’hui, j’enseigne les techniques picturales au Lycée Artistique « Porta Romana » à Florence.   Les origines de ma peinture ont un lien profond avec la mythologie gréco-romaine et les traditions millénaires sardes. Ces dernières ont souvent des origines dans le paganisme et conservent, encore aujourd’hui, quelques aspects rituels. Ces aspects ont profondément influencé mon mode de pensée et d’agir en racontant un monde poétique, pas encore désacralisé, dans lequel la vie et la mort, le visible et l’invisible, ne sont pas encore distincts comme ils le sont aujourd’hui, mais au contraire font partie de l’existence. Par exemple, dans le mythe, il n’y avait pas un bon ou un mauvais destin mais chacun était appelé à accomplir le bien et le mal dans l’au-delà. Le cycle pictural « Les Métamorphoses » naît du désir d’offrir, de donner à l’être vivant représenté une nouvelle existence à travers une métamorphose. En référence aux Métamorphoses d’Ovide dans laquelle les êtres vivants sont transformés en plantes, animales, ou fleurs fantastiques. Cette transformation magique indique de nouvelles possibilités et un nouveau destin qui s’accompli. J’ai choisi mes sujets en me basant sur les émotions que j’ai éprouvées en écoutant le récit de leur vie et en les imaginant racontés comme un mythe.   Dans les œuvres, l’acte pictural symbolise le rituel magique que célèbre cette nouvelle naissance. Un rituel sacré qui accompagne la métamorphose de l’être vivant en le protégeant avec soin. Le vide pictural, dans le fond de l’œuvre, symbolise le monde invisible, enterré dans le plus profond. Le vide, n’est pas rien, mais il est ce qui peut être perçu seulement avec un regard intérieur. L’âme rappelle tout le temps à l’être vivant sa volonté, elle ne peut pas être ignorée. Dans la peinture, elle est représentée par l’effleurement des mains magiques ou des symboles sacrés, des esprits qui créent un pont, un contact entre les deux mondes et indiquent la voie avec laquelle il est possible d’accomplir son destin. Les protagonistes que je représente, ont courageusement choisi de suivre leur voie intérieure même s’il peut leur en coûter la vie. C’est ce choix qui les rend libres d’une société de systèmes, pleine de moralisme et de préjudice.